La prison panoptique d’Autun, entre visible et invisible
Cette médiation s'inscrit dans le cadre d'un projet d'Éducation Artistique et Culturelle (EAC) mené avec les collégiens et lycéens d'Autun en partenariat avec le Musée Rolin et l'association La Bricole. Elle s'est déroulée en trois étapes distinctes.
La première étape a été consacrée à la lecture de lettres rédigées par d'anciens prisonniers, qui ont été enregistrées pour être partagées lors de l'activité. Cette lecture a permis aux participants d'entrer en contact avec les expériences et les émotions vécues par les détenus.
Dans un second temps, un groupe a créé une chorégraphie reflétant la thématique abordée, qu'ils ont ensuite interprétée au cœur de la prison. Cette expression corporelle a permis de mettre en lumière les sentiments d'enfermement, de surveillance et de contrôle qui caractérisent le milieu carcéral. Une captation de cette danse a été réalisée.
Enfin, un dernier groupe a personnalisé une série de portes et a participé à une séance de photographie où ils se sont mis en scène en tant que prisonniers. Ces images ont capturé l'immersion des participants dans l'univers pénitentiaire et ont ajouté une dimension visuelle à leur exploration de la thématique.
Cette démarche artistique a offert aux jeunes une occasion unique d'explorer et de comprendre la réalité de la vie en prison, en s'appuyant sur l'expression littéraire, la danse et les arts visuels. Elle a favorisé leur réflexion sur les notions de surveillance, d'autocensure et de privation de liberté, tout en encourageant leur créativité et leur engagement dans le processus artistique.
