Les médiations

Our Shared Cultural Heritage : un programme inclusif et novateur tourné vers les jeunes

Publié par : Lorette SAVATON (Sorbonne Nouvelle)

Ce projet soutenu par le British Council au travers de la National Lottery Heritage Fund, s'adresse aux jeunes de 11 à 25 ans. Porté par la Dr Sadia Habib, entre l'université et le musée de Manchester, il englobe plusieurs partenariats afin de permettre à ces jeunes d'explorer collectivement leur patrimoine commun entre le Royaume-Uni et l'Asie du Sud et aux musées, de changer leurs manières de s'adresser à ce public parfois hors d'atteinte. Lancé en 2018, le projet a continué de porter ses fruits tant pendant la pandémie du Covid-19 que depuis la fermeture du musée et le début des travaux (réouverture 2023). 

Comment ?

Par de nombreuses actions au sein du musée ou virtuelles comme le partage d'objets de leur propre patrimoine, la création de ressources anti-racistes, l'enregistrement d'un podcast officiel du musée ou même la création d'une salle de prière multiconfessionnelle au sein du Manchester Museum, les jeunes participants s'engagent... et sont souvent rétribués financièrement pour leurs actions ! Ce dernier point est important pour la coordinnatrice du projet, la Dr Sadia Habib qui voit le programme "Our Shared Cultural Heritage" autant comme un levier culturel qu'un tremplin professionnel pour les jeunes, comme pour le musée.

Quels résultats ?

Grâce à ce programme novateur, la première galerie dédiée au patrimoine d'Asie du Sud a vu le jour au sein du musée de Manchester et le musée a également créé le Manchester Museum Young Collective pour produire et programmer des évènements dans ces murs. En 2021, pendant le South Asia Heritage Month, les étudiants du programme se sont emparés des résaux sociaux du musée et des visites sur place. Avec plus de 16 000 visites venant de 70 pays, cette opération a été un franc succès et marque l'importance du travail de ces jeunes pour le Manchester Museum.

 

Auto-évaluation

Le schéma ci-contre représente selon dix critères, classés de 1 à 5, une forme d’auto-évaluation par l’institution. Sans aucune hiérarchie d’intérêt entre une médiation et une autre, il s’agit de se donner seulement une représentation en fonction du temps de préparation nécessaire, de l’implication des usagers attendue, du budget à consentir, du nombre de partenaires à mobiliser, des compétences techniques nécessaires, des spécialistes à réunir, du temps de préparation, de la durée de l’action proposée.