Voix, d’où viens-tu ?

A la Philharmonie des enfants, au cœur de la séquence Des voix par milliers, se dresse un grand globe. Un lutrin l’encercle sur lequel des boutons illustrés sont grouper par section du globe. Ils sont légendés par le nom du chant qu’il permet d’écouter. Sous le lutrin, les casques sont à disposition. En les enfilant, il est possible d’écouter des chants de la section du globe se trouvant devant nous. Pour localiser géographiquement d’où provient le chant qui est en écoute, une petite lumière s’illumine sur le globe. Pour découvrir une autre partie du globe il faut poser son casque et se déplacer pour prendre un autre casque.

Dans l’exposition Musique ! présentée au Limurgs museum à Venlo un dispositif similaire était présenté. Mais avec une utilisation légèrement différente. Le globe est plus petit et il n’y a pas de lutrin qui fait mise à distance. Les casques sont à disposition à même le globe. Le visiteur peut les enfiler et trouve au bout du fil une connexion aimanté qui peut s’appliquer sur les embouts prévus un peu partout sur le globe. Un peu comme un médecin qui écoute un cœur, le visiteur fait le tour en écoutant les rythmes du monde.

Ces deux dispositifs ont le même objectif : faire écouter les chants du monde, mais leur application met les visiteurs dans des position finalement très différentes. Le premier, les met dans une position d’observation, de loin, presque en admiration par la grandeur du globe, notamment face aux enfants. Les visiteurs peuvent être plusieurs à écouter la même chose : il y a expérience davantage collective. Le second, plus petit, avec des casques indépendants créer un lien plus intimiste entre le globe et le visiteur.