Danse à tous les étages - « L’épouse » par Rebecca Journo
Robe blanche et visage pâle, une femme s’éveille au centre du public devenu cortège nuptial. C’est une mariée de papier, une marionnette fragile et silencieuse tout droit sortie d’un film de Tim Burton. Elle pose, salue, s’accroche à son petit bouquet, mais ses gestes mécaniques trahissent son malaise. Rebecca Journo s’amuse du cliché de l’épouse et en dévoile une facette plus proche de l’épouvante que du rêve sucré. Véritable rencontre avec le public, ce solo place la représentation de soi au cœur de cette marche nuptiale revisitée.